jeudi 5 octobre 2017

Stupid Karaté.

Il y a quelques mois, j'ai reçu un disque. Même deux disques. Pas un vulgaire lien pour télécharger quelques mp3s, qui assemblés dans un cyber lecteur formeront plus tard un album. Non! Deux véritables compact disques emballés dans un packaging "Fais le toi même" avec une collection de cadeaux pour sublimer le tout.
Les messieurs m'avaient contacté il y a quelques mois pour savoir si je souhaitais faire une chronique de leurs derniers efforts discographiques. Diantre ! Evidemment ! répondis-je, cela va rappeler la douce période radio-webzine No Control, et ses inlassables heures d'écoutes de galettes avec mon camarade David. Une chronique ici va sans nul doute leur permettre de remplir le stade de France dans quelques années, alors quand on peut rendre service...
Enfin, il reste donc encore des groupes qui envoient des disques par la poste comme au bon vieux temps. Le vieux con que je suis devenu est quelque peu rassuré. 

L'orchestre en question s'intitule donc STUPID KARATÉ. Ils ont l'avantage d'un patronyme à l'ambition relative, qui en profite pour nous aiguiller sur leurs intentions. Alors certes les Lillois ne vont pas chambouler le monde de l'industrie du disque mais les gaziers font le job avec brio. Deux Ep's à quelques mois d'intervalles. Hardcore punk sauce 80's, ambiance potache, et tempos en fond de 5ème pour faire valser mamie au bal de promo.



J'ai une préférence pour le premier E.P,  certainement puisqu'il y a deux titres en français (je suis toujours le même vieux con qu'au paragraphe précédent) et surement aussi pour la reprise des Undertones, mais les deux disques s'enchainent facilement.  Idéal en fin de semaine quand tes collègues de travail tentent de te persuader que le nouveau Julien Doré est vraiment pas si mal. 
Bravo les jeunes. Continuez d'envoyer des disques par courrier postal. Et surtout continuez de jouer vite.