lundi 30 mai 2011

Sport.

Week-end sportif. Manque de sommeil inéluctable. En trois jours, j'ai eu le temps :
- d'assister à une déferlante skinhead dans un de mes quartiers préféré de la ville.
- de faire un mauvais concert avec Charly Fiasco.
- de me faire virer d'un bus de touristes septuagénaires manquant cruellement d'humour.
- de danser un cercle circassien avec ma famille .
Et pour couronner le tout, j'ai failli tomber amoureux. Classe, répartie, humour, charisme sans frime, et judicieux goûts artistiques. Mademoiselle accumule les atouts. Je crois qu'elle n'est pas loin d'avoir toute la collection à mes yeux. Coeur d'artichaut forever. Allez on oublie, et on avance.
Je me soigne tant bien que mal avec ce maudit blog. Comme je le disais dans le premier post, cette cyber vitrine doit avoir de sacrés vertus thérapeutiques. Ou alors j'essaye de m'en persuader...
Je squatte beaucoup moins le bébé de Zuckerberg en ce moment, je me suis fait un petit panel de mes blogs préférés et j'en fais le tour quotidiennement. Certains m'ont même fait tirer quelques centilitres de liquide lacrymal. You know who you are buddy...
Enfin voilà, tous les jours je fais ma petite promenade sur ces sites. J'ai l'impression de me balader dans un quartier que je connais bien, dans un environnement rassurant, peuplé de gens que je porte haut dans mon estime. Je vous ferais visiter dans un prochain post.


Sinon, grande nouvelle, avec mes colocataires, on fait du sport. Vous connaissez? Une activité physique qui permet de mettre son corps en action. Je ne sais si c'est l'arrivée de l'été, les échanges de balles jaunes dans le petit écran, ou l'envie de ne plus porter sur le front la grosse pancarte : "Et ouais j'aime le houblon", mais en tout cas on s'active.
C'est nouveau parce que j'ai jamais ressenti ça avant. Le coté "dépassement de soi", je l'ai toujours rencontré ailleurs, dans des trucs qui demandent certainement un peu moins d'efforts physiques. Le coté " Culte du corps", je m'en suis toujours tamponné un peu. Se sentir bien dans son corps, pour se sentir bien dans sa tête, je laisse ça aux publicitaires de Contrex. Pour me sentir bien dans ma tête, j'écoute Rich Kids On LSD.
Dans quelques années, ma vieille carcasse ressemblera certainement plus à un vieux frigo sur lequel on a collé des vieux post-it plein d'encre indélébile, qu'a un coupé-sport flambant neuf, j'en suis persuadé. Ceci-dit, en ce moment, j'aime bien faire deux trucs sportifs. Nager et Courir.
Nager, je l'ai toujours un peu fait. 8 ans dans un petit club. Entraîneurs détendus, des bons copains, et des jolies filles qui préféraient toujours autant les footballeurs. Une période bien cool, que je complétais avec la passion de la planche à roulettes. Ça m'a donné le bagage suffisant pour pourvoir rejoindre Socoa à St Jean de Luz sans passer par la route dans un temps pas trop ridicule. Rassurez vous, aucun dommage physiologique flagrant, j'ai pas 1/100ème des épaules du jeune Frédéric Bousquet, et le seul souvenir physique que je peux avoir de cette période se trouve dans ma garde robe, avec les tee-shirts à l'effigie du club pré-cité.
Courir, c'est différent. Le seul souvenir de course que j'ai ne sont pas trop glorieux. Derrière ce fameux bus de la ligne 56, symbole de l'indépendance, seul vaisseau qui permettait de nous emmener à la grande ville sans passer par la case parentale, j'ai du courir un paquet de kilomètres. Courir pour ne pas être en retard. C'était pour moi le seul avantage de passer la 5ème vitesse sur les guibolles.
Mon colocataire Guillaume lui, possède certainement le plus beau arrière-train masculin du Sud-ouest. Son galbe fessier n'est pas venu par hasard, c'est le fruit de belles années passées à courir. Alors maintenant, il m'emmène, me guide et me conseille. Et j'avoue que c'est vraiment plaisant. Cette sensation de fatigue "saine" fait du bien. Elle me rappelle un peu le temps ou j'avais des rapports sexuels. On sort de là éreintés, dégoulinants, et heureux. Un nouvel exutoire. On oublie le quotidien, le passé, ou la suite. Du coup, on recommence. "Doc, what should I do?" aurait chanté Parry Grip.

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