vendredi 3 janvier 2014

Le soleil qui chante.

C'est dans ce petit village, en proche banlieue de Guatemala City, perché à 1900 mètres d'altitude, et à quelques encablures de la célèbre Panaméricaine que nous avons donc posé bagages, pied endommagé, et folles envies de marathon. Gregoire et Jordane habitent au Guatemala depuis plus d'un an, et vont nous accueillir pendant une petite quinzaine de jours. Un moyen de se délasser à l'ombre de l'avocatier du jardin, tout en respirant le doux parfum de la brique rose émanant des palabres de nos amis. Au programme : manger excellemment bien, dormir, lire, écouter des disques, écrire, rien faire, et recommencer le lendemain. J'en ai passé des journées à rien faire, un peu plus qu'à lire la bibliographie de Victor Hugo. J'ai retrouvé le goût de l'ennui. Alité dans ce matelas gonflable, coincé dans des draps bien trop agréables, je n'ai pas bougé, ni mon pied blessé ni le reste de l'enveloppe corporelle. Je devais être un tantinet pénible à la longue je l'accorde. Profitant des fins de semaines de nos amis, j'ai pu doucement petit à petit faire flirter à nouveau mon pied gauche avec la chaleur de l'asphalte guatémaltèque. Nous avons emprunté les routes menant à Antigua ou Panajachen, ces routes qui nous ont tout de suite amenées vers le sens du mot "dépaysement."
Pick up, bus multi-colores, et grosses cylindrées aux vitres teintées, abritent familles, fusils à pompes, et stock d'ananas. Je vous laisse bien évidemment remettre les choses dans l'ordre mais sachez que vous pourriez être surpris(e).
La grande ville de Guatemala City, chef lieu de la corruption et de la violence armée est loin d'être la destination idéale pour le retraité en mal de vacances les pieds en éventail. Les récits, et anecdotes en tout genre sur les différents braquages ou kidnappings font sourire à entendre, mais on reste tout de même vigilant sur les endroits à fréquenter.
Dans la jungle du Peten, nous nous sommes perdus dans les vestiges Maya de Tikal avec ce vieillard clopinant mieux que moi et son fils qui était visiblement là pour assouvir sa dernière volonté. Un peu plus tôt après une ballade en lancha, nous avons rencontre un bénévole de l'association ARCAS. Alligators, perroquets, et singes dans le même eldorado, béni soit le jardinier.
Antigua, Guatemala
Lac Atittlan, Guatemala
Tikal, Guatemala
Après de longues heures de bus pour rejoindre la mer des caraïbes via le charmant pays du Bélize, nous  avons débarqué sur les terres de Zapata au Mexique. Grâce à l'impressionnant réseau de bus, nous avons voyagé à travers quelques différents états du sud du pays.

Road Map.
Je ne sais pas comment raconter. Je ne sais s' il faut faire un choix des meilleurs anecdotes,  écrire ce blog comme celui de "Dalida et Carlos sont en vacances", parler du climat, de la nourriture, des autochtones, du prix de l'essence, ou de la taille des tortas. Je crois que je préfère écrire des chroniques de disques. C'est difficile de raconter ce que l'on vit sans tomber dans le guide touristique ou l'étalage d'aquarelles de mots sans passer pour un con à la pastèque bien trop dure. Je ne sais pas trop faire ça je crois. J'essaye d'écrire dans ces bus de nuits qui nous emmènent de destinations en destinations. Je note des sensations, des odeurs, des attitudes, mais rien qui ne puisse avoir sa place dans ce blog.
Vous avez gagné, je vais plutôt faire un top 5 des animaux croisés au Mexique. Après je file, on a bus pour le Nicaragua. Bonne année. Restez digne dans la décadence. Et arrêtez avec Dieudonné. Pitié.

TOP 5 - Animaux mexicains

5. Caché derrière un bout de matelas, dans notre chambre à Puerto Escodido : Le scorpion. Petit certes, pas très actif dans ses déplacements, mais l'origine d'un hurlement sans précédent pour Géraldine. Tel Chuck Norris dans Expendables, j'ai dans un premier temps voulu lui sauver la vie, mais nos voisins de palier ont décidé que je devais l'abattre pour gagner quelques points de virilité. Je le regrette encore.

4. Croisé régulièrement sur les routes du Mexique : L'Iguane. Magnifique animal, le reptilien dans toute sa splendeur. Un air nonchalant, une démarche charismatique, et une peau qui change de couleur selon l'environnement. Mention spéciale à ceux croisés dans le Yucatan. Si j'avais quelques centimètres de moins, j'adorerai en chevaucher un. Un style "neverending story" certain.

3. Toujours du coté du Oaxaca : "Diciembre", le chien. A défaut de pouvoir sympathiser avec les surfeurs locaux, bien trop bronzés et musclés pour daigner nous adresser la parole, on s'est fait un ami chien. Il est resté 4 jours avec nous. Il sentait encore plus mauvais que mon sac de linge sale, mais il semblait apprécier le dernier disque de Lawrence's Arms qui tournait en boucle à l'époque. I miss you buddy.

2. Le gueko. Toujours présent. Dans tous nos lieux de passages, il y a en toujours au moins un aggripé au plafond qui se paye une petite ballade. Le cou cassé en deux pour observer leurs promenades nocturnes, j'en suis arrivé à deux conclusions. Le gueko peut faire plus de bruit que moi en ronflant, et cette bestiole semble être la réincarnation animale de ces petits bonhommes acrobates et gluants avec lesquels nous jouions à l'école primaire.

1. Au bout d'une piste menant au pacifique, chevauchant une moto à la cylindrée relative, nous sommes tombés sur une plage au milieu de rien. Sur cette plage, une minuscule tienda avec des charmantes toilettes, et une famille qui s'esclaffe à plein poumons pour nous présenter le ballet de 4 baleines à quelques centaines de mètres au large. Somptueux.

Tulum, Quintana Roo, Mexique.

Districto Federal, Mexico City.

Oaxaca de Juarez.

Middle of nowhere. Oaxaca.




2 commentaires:

  1. La lecture de ce post m'a donné envie de manger des fajitas ce weekend... #clichés
    Continue de t'amuser et de nous régaler ! Bises

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    1. ah ah je crois que j'en ai même pas manger au mexique! les tortas par contre ...!
      bises !

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